D’UNE BEAUTE STÉRÉOTYPÉE VERS UNE BEAUTÉ PLURIELLE AU GABON: Faut -il (se) mentir pour être belle?

Vous pouvez la regarder en cliquant sur le lien ci-dessous:
https://www.youtube.com/watch?v=jsWj5uFT1rQ&t=24s
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Filtres, contouring, produits éclaircissants, applications de retouches photo… Toutes tendances nous orientent vers 1 modèle de beauté : celui que ne cessent de promouvoir les médias et les industries du complexe mode-beauté qui définissent aujourd’hui les canons de la beauté féminine.
Ainsi, les femmes qui ne correspondent pas à ces critères ( claire, minces, traits fins…) sont évaluées comme étant moins attirantes, bien sûr, mais aussi comme étant moins intelligentes, sociables, joyeuses, positives, décontractées et morales… » Elles font négligé « …
Au delà du plaidoyer pour plus d’inclusivité Il faut relever l’aspect psychologique, la part importante du regard de l’autre : petit copain, compagnon, mari, famille, amis, collègues, employeurs, patients, clients…qui eux même sont influencés par les médias, et des tendances de mode.
Choix des vêtements et des chaussures, coiffure, maquillage, … qui ont pour effet d’envahir l’esprit des femmes avec cette question : suis-je assez bien pour mériter l’attention et le respect d’autrui ?

Nous déplorons que ce désir de « perfection » tourne à l’obsession chez certaines femmes: leur corps ne peut se permettre aucun défaut. Tout doit être gommé au profit d’un modèle lisse et unique. Devant les couvertures des magazines, devant les stars du cinéma et de la télévision, elles se conforment: pour plaire, elles se procurent des habits qui dissimulent leurs imperfections, réfléchissent au maquillage qui les mettra en valeur, à la coiffure qui les rendra « plus belles avec un bon contouring »…
De plus, les canons de beauté variant d’une époque à l’autre, ce qui est considéré comme beau aujourd’hui ne l’était pas hier: la définition sociale d’une apparence belle et professionnelle pour une femme est liée à des images fétichistes .
Certaines femmes peuvent passer un temps incroyable à effacer ce qui les singularise:un teint « trop sombre », un nez trop large, des formes trop voyantes, des cuisses trop épaisses…
Le souhait qu’ont les femmes de correspondre à un idéal tellement inatteignable donne surtout naissance à une dévalorisation importante, à une baisse de l’estime de soi, à une anxiété latente chez la plupart des femmes.

La peur de ne pas plaire, de ne pas correspondre aux attentes, la soumission aux jugements extérieurs, la certitude de ne jamais être assez bien pour mériter l’amour et l’attention des autres traduisent et amplifient tout à la fois une insécurité psychique et une auto-dévalorisation qui étendent leurs effets à tous les domaines de la vie des femmes. Cela les amène à tout accepter de leur entourage ; à faire passer leur propre bien-être, leurs intérêts, leur ressenti, après ceux des autres ; à toujours se sentir coupables de quelque chose ; à s’adapter à tout prix, au lieu de fixer leurs propres règles… ».
Plutôt que de chercher à atteindre un idéal et des normes qui finissent par entraîner la plupart des femmes dans une spirale de haine d’elles-mêmes, de leur corps et de leur singularité, il faut travailler sur leur estime de soi.
En conclusion, la construction de l’estime de soi est, chez les femmes, constamment court-circuitée par les messages intempestifs et agressifs que l’on trouve dans les publicités, dans les magazines, à la télévision, à tous les coins de rue… En prendre conscience et consacrer du temps à les déconstruire, c’est retrouver du pouvoir sur sa propre vie.
L’estime de soi passe par la reconnexion avec son corps qu’on doit apprécier pour être à l’aise dans sa vie, s’ouvrir aux autres, partager des activités, s’engager, nouer un lien social.
C’est pour cela que prendre soin de soi est légitime, l’apparence physique comptant dans les diktats de la société actuelle. Ainsi développer une relation bienveillante envers son physique redonne confiance en soi et permet d’avancer.
Pluriellement vôtre,
Eurydice.